Le cirque peut contribuer à :
•Une appropriation d’un patrimoine culturel original, universel, aujourd’hui en pleine mutation
•Un développement de pouvoirs moteurs (coordination, latéralisation, équilibre…) et d’aptitudes physiques comme la tonicité, la souplesse , la vitesse, l’endurance…
•Une amélioration des capacités perceptives (attention, concentration, précision, anticipation, sélection, décision, relation au monde sonore…)
•Un développement de ressources cognitives (mémorisation, compréhension, combinaison, création, composition…)
•Un accroissement des capacités de communication et d’expression (symbolisation, coopération, écoute…)
•Un enrichissement des ressources affectives et émotionnelles (prise et maîtrise du risque, acceptation du regard d’autrui, cran…)
•Un apprentissage de la sécurité passive, active, collective, affective.
Enfin, la définition de Kudlak dans ces précisions ultimes précise une dimension originale, inégalable dans les enjeux à enseigner les arts du cirque : celle de « mise en représentation du dépassement de soi »
Quand il « joue » au cirque, l’élève révèle et exprime son identité, d’autant plus qu’il croît se cacher derrière un personnage. Il prend le risque, parfois seul au milieu de la piste d’affronter une épreuve qu’il s’est lui même choisie : jeu avec la chute, sous le regard nécessaire de l’autre ; le véritable danger, c’est celui de l’échec, celui de l’honneur, de l’orgueil, de la fierté et de la petitesse de chacun. Se dépasser et mettre en représentation ce dépassement : le risque de se tromper, d’échouer prime. Il témoigne de la persévérance et de la détermination à vouloir dompter, inverser, modifier l’ordre des choses, reculer les limites du possible. Il dit aussi la faiblesse, la solitude, l’impuissance et l’humilité de l’individu.