Définitions et analyse didactique
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Une première définition...


Le cirque est une activité artistique : art vivant, visuel, sonore, de la rue, ce n’est pas de la gymnastique...

Une Activité Physique Artistique qui embrasse, articule, mélange... des arts variés, comme l’acrobatie, les aériens, le dressage,les équilibres,les arts clownesques,la manipulation d’objets-jonglage...

Une Activité Physique Artistique qui s’ancre sur des SF techniques issus de disciplines fondamentales, comme les équilibres,les objets,les acrobaties,les clowns.

Le cirque articule reproduction de formes (savoirs faire techniques-routines), cirque traditionnel et production de formes expressives.

Une Activité de risque, d’exploit : IMPRESSION / pas d’EXPRESSION : faire peur, faire rire... Des exploits de nature différente (physique, symbolique).

Une Activité collective qui porte la singularité et l’identité.
Une Activité spectacle : Le cirque s’écrit, se compose, le spectateur paie pour venir.

Quelle pratique sociale de référence ?


«Les arts du cirque : un ensemble fort disparate de compétences n’ayant souvent en commun que les pistes où ils se côtoient depuis plus de deux siècles : les arts du dressage, les arts aériens, les arts acrobatiques et d’équilibre, l’art clownesque et les arts de la manipulation».


«Le cirque est défini comme «l’enceinte , le plus souvent circulaire et couverte où se donnent des spectacles équestres, acrobatiques… » le Larousse 1991.


« Le cirque est un genre spectaculaire hybride étroitement lié au sport, au théâtre, à la magie, au dressage et aujourd’hui à la danse, au cabaret, aux spectacles de lumière, au théâtre et peut-être bientôt aux nouvelles technologies ». C Hamon Sirejols

Pour Bernard Kudlak, Directeur artistique du Cirque PLUME (Stradda Avril 2009)


« Les éléments concrets qui fondent un spectacle de cirque :


Les numéros ou pratiques de différentes disciplines (aériens, acrobatie, équilibre, jonglerie, clown, etc.)
mais également la musique, la danse et la chorégraphie, la comédie, le mime, les matières, les tissus, la lumière, le son.
Tous se mélangent avec des matériaux ontologiques, oniriques, philosophiques, politiques, psychanalytiques ».


« Le cirque c’est la nostalgie du paradis »


« La notion de dépassement est consubstantielle aux arts du cirque. Ce dépassement n’est pas de la gymnastique, mais la mise en représentation du dépassement de soi, de sa condition humaine. Ne fut-ce que de quelques millimètres. »

L’essence du cirque « toujours plus haut »


Faire du cirque, c’est au final avoir le dessein, le désir de montrer aux autres qu’on est singulier, qu’on espère toujours renverser l’ordre du monde, s’élever, ne pas rester là, par terre.
Vouloir monter, aller toujours plus haut s’arracher à sa condition de petit , d’homme ordinaire et aussi en témoigner devant les autres.

Mais ce témoignage est exigeant , l’échec ne pardonne pas, la chute est dangereuse.
Alors celui qui entre au cirque sait aussi la fragilité, la douleur, l’exigence parce qu’il les a lui-aussi appréhendées.


Mélange d’ascension , de risque et de chute, d’ambition, d’espérance et de résignation,  d’arrogance et d’humilité.